Dans le cadre d'un workshop, ce projet de groupe portait sur la collection immatérielle.
Le projet consiste à collecter le souffle de différentes personnes dans des ballons blancs comportant le nom de la personne ayant soufflé dedans. Chaque ballon défini une personne. Son nom, son âge ainsi qu'un numéro de série sont écrit dessus. Les personnes avaient une règle à respecter qui était de souffler seulement trois fois dans le ballon. Ainsi nous avons obtenu des ballons de tailles variables en fonction du souffle de chaque personne.
Nous avons choisi de collecter les souffles au Centre Georges Pompidou, car c’est un lieu de vie et d’échange, où plusieurs cultures et différentes générations se retrouvent. Il nous a donc semblé intéressant de choisir ce lieu afin d’avoir une plus grande diversité et donc une cohérence avec notre concept.
Le thème de notre projet est la vie, et nous la retranscrivons par le souffle. Nous avons choisi les ballons de baudruche car, avec le temps, ils se flétrissent et sont représentatifs du déroulement de la vie. Le souffle ayant quitté le corps il meurt peu à peu, jusqu'à disparaitre, ne laissant qu’une enveloppe vide. Le blanc des ballons n'est pas anodin, il représente l'âme et l'esprit. Nous avons récolté 46 ballons pour conceptualiser les 23 paires de chromosomes, qui sont synonymes de la vie.
De loin notre collection donne l'impression d'être un mur de ballons identiques, alors qu'en se rapprochant, le prénom et le numéro inscrit sur chaque ballon devient visible et lisible. Le mur est donc composé de ballons contenant chacun un souffle unique. Notre collection est disposée sur un châssis afin d'être accrochée verticalement au mur. Une lumière émane de l'arrière des ballons symbolisant ainsi l'éclat de la vie. Nous avons opté pour un châssis blanc, afin d’intensifier le coté épuré de notre collection. Cette forme confère un coté muséal et monumental agrémenté par la présence d’un cartel. Le fait d’avoir un châssis blanc fortement éclairé par l’arrière permet d’occulter les repères du spectateur, le plongeant ainsi dans l’œuvre de façon plus évidente.
